Aurélie Solignac est chercheuse au CEA, au sein du Laboratoire Nanomagnétisme et Oxydes du Département de Physique de la Matière Condensée du CEA Saclay. Son expertise porte sur les capteurs électroniques de spin, l’imagerie magnétique, les hétérostructures et matériaux en couches minces. Elle est impliquée dans le développement capteurs magnétorésistifs pour diverses applications actuelles ou futures.

Gwenaëlle Vaudel est ingénieure de recherche au CNRS depuis 16 ans, spécialisée en optronique et docteure en physique. Responsable d’une plateforme de laser impulsionnels ultra-rapides à l’IMMM (=Institut des Molécules et des Matériaux du Mans), elle étudie l’interaction lumière-matière à très haute résolution temporelle et spatiale. À la tête d’une équipe de recherche, elle explore la dynamique des magnons, les couplages spin-charge et spin-phonons, contribuant aux avancées en physique fondamentale et aux applications en spintronique, notamment l’étude d’émetteurs THz.

Ingénieure en électronique et docteure en neurosciences, elle travaille au laboratoire ICube à Strasbourg, où elle se spécialise dans la modélisation des jonctions tunnel magnétiques (MTJ) en Verilog-A, en intégrant les phénomènes de transfert de spin. Son objectif est de développer des modèles optimisés pour la simulation de circuits intégrés.

Parallèlement, elle conçoit des circuits électroniques pour le conditionnement et le traitement des signaux issus de capteurs magnétiques, facilitant ainsi leur enregistrement et leur analyse.

Lauréate de la médaille de bronze du CNRS en 2015, Laura Thevenard est recrutée au CNRS en 2009 après une thèse au Laboratoire de photonique et nanostructures et un post-doctorat à l’Imperial College de Londres.

Ses travaux, soutenus par une ANR « jeunes chercheuses-jeunes chercheurs », portent sur la manipulation de l’aimantation dans des semi-conducteurs ferromagnétiques par des impulsions laser ultra-rapides et des ondes acoustiques. Dans le cadre du PEPR, elle mène aujourd’hui ses recherches à l’INSP (=L’institut des NanoSciences de Paris) sur l’interaction entre l’aimantation et les « nano-séismes » générés par les ondes acoustiques de surface.

Aurore Finco est chargée de recherche CNRS au laboratoire Charles Coulomb (L2C) depuis octobre 2021 à Montpellier.

Après une thèse à l’université de Hambourg consacrée à l’étude de skyrmions grâce au STM polarisé en spin, elle a rejoint le L2C pour se spécialiser dans une autre technique d’imagerie magnétique, la microscopie à centre NV.

Cette technique utilise un capteur quantique pour observer l’aimantation à l’échelle nanométrique avec une sensibilité élevée, permettant d’examiner de nombreux matériaux cruciaux pour la spintronique (antiferromagnétiques, bidimensionnels, etc.) et même des ondes de spin !

Liliana D. Buda-Prejbeanu est Professeure titulaire à l’Institut d’ingénierie et de management de Grenoble (PHELMA) et chercheuse au laboratoire SPINTEC. Avec plus de 25 ans de recherche, son expertise en dynamique de l’aimantation et en nanostructures magnétiques contribue au développement des mémoires MRAM et des dispositifs logiques non volatils.

Elle explore également l’utilisation des jonctions tunnel magnétiques pour les applications neuromorphiques.
Son parcours inclut un doctorat à Strasbourg, une HDR à Grenoble et une riche production scientifique : plus de 110 articles, 6 chapitres d’ouvrage et 4 brevets. Elle a dirigé de nombreux projets internationaux et encadré plusieurs thèses.